Thèses et HDR
Thèses et HDR soutenues au sein du laboratoire - 2006-présent
En quoi engager le mouvement par l'activité physique, permettrait aux personnes dépressives d'instaurer un mode de vie actif, autonome et pérenne.
Mots clés : troubles dépressifs/ personne soignées/ Régulation des émotions/ Activité Physique Adaptée/ Sciences infirmières
Direction : A. Sauvaget; Co-direction: T. Deschamps
L’OMS prévoit qu’en 2030 les troubles dépressifs seront la 1 ère cause d’incapacité dans le monde. L’épisode dépressif caractérisé peut s’intégrer dans différentes entités
Troubles de la conscience du corps dans le trouble de stress post-traumatique : de la compréhension à la thérapeutique, une approche intégrative.
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est une pathologie psychiatrique fréquente et invalidante. Cette pathologie est définie par la persistance de symptômes de
Le rôle des coordinations musculaires dans le développement des troubles musculo-squelettiques.
Mots clés : troubles musculo-squelettiques, coordinations musculaires, tendinopathie d'Achille.
Direction : F. Hug; Co-encadrements: L. Lacourpaille et T. Dick.
Les troubles musculo-squelettiques sont considérablement répandus, ce qui affecte significativement la qualité de vie de la population mondiale. Parmi ces troubles, la tendinopathie
Fatigabilité neuromusculaire et capacités fonctionnelles de patientes atteintes de cancer du sein : mécanismes et prédiction de l'apparition de fatigue liée au cancer.
Mots clés : fatigue ; cancer ; neuromusculaire.
Direction : A. Rahmani; Co-direction: B. Morel-Prieur
La fatigue liée au cancer est un des effets secondaires les plus communs et éprouvants de la maladie et des traitements associés. Cette fatigue perturbe non seulement la qualité
Compréhension de la distribution de la commande nerveuse entre muscles synergistes durant des tâches mono-articulaires.
Mots clés : commande nerveuse, coordinations musculaires, muscles synergistes.
Direction : F. Hug; Co-direction: L. Lacourpaille et K. Tucker
La force produite par un muscle résulte de la combinaison de la commande nerveuse qu'il reçoit et de plusieurs caractéristiques biomécaniques. Lorsque de multiples muscles agissent
Evaluation de l'impact des traitements de chimiothérapie sur la sarcopénie de patients atteints d'hémopathies malignes en vue d'une prise en charge en Activité Physique Adaptée.
Mots clés : hématologie, sarcopénie et Activité Physique Adaptée
Direction : A. Rahmani; Co-direction: K. Le Du et S. Boyas
Ce projet de thèse suit donc la lignée de mes travaux préliminaires réalisés en master ainsi qu'une étroite collaboration avec la clinique Victor Hugo/Centre Jean Bernard, dans le but d'étudier la prévalence de la sarcopénie, d'en proposer un outil d'évaluation en routine clinique et d'évaluer le bénéfice d'un programme d'Activité Physique Adaptée chez les patients sarcopéniques traités pour une hémopathie maligne.
Exploration podologique chez des patients BPCO en stage de réhabilitation respiratoire.
Mots clés : podologie, BPCO, marche, réhabilitation respiratoire.
Direction : M. Jubeau; Co-direction: A. Chambellan
La Bronchopneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est définie par une obturation permanente et progressive des voies aériennes. Nous pouvons envisager une augmentation de cette maladie chronique au cours des prochaines années du fait de l’augmentation du tabagisme mais aussi du vieillissement de la population. L’incidence de la BPCO est évaluée à 7,5% chez les personnes de plus de 40 ans. Quelque soit le stade de la maladie, la première étape du traitement passe par l’arrêt du tabac et par la prescription de médicaments bronchodilatateurs par voie orale en inhalation. La stratégie thérapeutique est complétée par un deuxième axe reposant sur la mise en place d’un programme de réhabilitation respiratoire (RR). Cette prise en charge pluriprofessionnelle repose sur l’éducation thérapeutique et le réentraînement à l’exercice. Une activité de marche quotidienne est, in fine, un objectif à atteindre pour chaque patient atteint d’une BPCO.
Le pied étant l’effecteur essentiel de la locomotion, cette thèse se propose d’explorer le versant podologique et son retentissement fonctionnel (marche, équilibre) dans une filière de réhabilitation respiratoire BPCO. Nous évaluerons tout d’abord l’impact des troubles podologiques sur la vie quotidienne de patients atteints de BPCO. Puis, l’apport d’un bilan podologique aux examens médicaux routiniers, nous permettra d’étudier, notamment, les caractéristiques morpho-fonctionnelles des pieds et la distribution des pressions plantaires en dynamique (baropodométrie). Enfin, une dernière étude visera à mesurer si une prise en charge podologique adaptée optimise les résultats attendus au sein d’un programme de réhabilitation respiratoire (Effets sur les affections fonctionnelles douloureuses, gain sur le périmètre et la vitesse de marche et optimisation de l’équilibre stato-dynamique podal).
Caractérisation de la relation force-longueur à différentes vitesses de mouvement et étude de son influence sur la relation force-vitesse et sur la performance en saut vertical.
Mots clés : biomécanique, force-vitesse, force-longueur, neuromusculaire
Direction : N. Peyrot; Co-direction: A. Rahmani et S. Boyas
La performance lors de mouvements explosifs est déterminée par la capacité du système neuromusculaire à produire un travail mécanique élevé. La capacité de production de force lors d'efforts brefs et intenses est influencée par les conditions d'étirement ou de raccourcissement du complexe muscles-tendons (relation force-longueur) et par la vitesse du mouvement (relation force-vitesse).
Ce projet de thèse vise à proposer un modèle tridimensionnel force-vitesse-longueur établi lors d’un mouvement pluri-articulaire proche de la performance sportive tel que le saut vertical. Notre premier objectif sera de caractériser les relations force-vitesse-longueur de la hanche, du genou et de la cheville.
Notre second objectif sera de modéliser la relation force-vitesse-longueur en squat et de déterminer son impact sur les paramètres mécaniques et sur la performance en saut vertical. Enfin, notre troisième objectif sera d'étudier l'impact de la modification de la relation force-longueur sur les paramètres mécaniques et la performance en saut vertical.
Ces travaux seront réalisés en vue de proposer des stratégies innovantes d'amélioration de la performance lors de mouvements explosifs dans les domaines du sport et de la santé.
Modulations et adaptations nerveuses associées au régime de contraction excentrique chez des participants sains jeunes et âgés.
Mots clés : Excentrique ; Modulations nerveuses ; Inhibition présynaptique ; Réflexe H; Dommages musculaires
Direction : M. Jubeau ; Co-direction : C. Cornu ; Co-encadrant : Thomas Cattagni
De prime abord, lorsque que l’on réalise une contraction musculaire, celle-ci semble simple et instinctive. Cependant, elle implique le fonctionnement coordonné de plusieurs mécanismes neurophysiologiques et biomécaniques complexes. Ainsi lorsque qu’un groupe musculaire est activé par une résistance supérieure à la force produite, nous observons un allongement du système musculo-tendineux. Ce type de contraction, avec un étirement musculaire, définit le régime de contraction « excentrique » bien connu pour sa capacité à générer des dommages musculaires. Ce régime de contraction semble pertinent pour lutter contre le vieillissement musculaire, notamment en générant une augmentation de la production de force associée à une faible demande énergétique. Face à cette modalité de contraction, le système nerveux central induit des réponses nerveuses uniques, bien distinctes des autres régimes de contraction (isométrique et concentrique). Par conséquent, l’étirement (i.e. particularité de l’excentrique) est détecté par des récepteurs mécaniques situés à l’intérieur de nos muscles appelés fuseaux neuromusculaires, induisant alors une contraction réflexe par l’intermédiaire d’afférences (i.e. Ia, Ib, II), visant à protéger l’intégrité musculaire. Durant de nombreuses années ce réflexe myotatique était défini comme étant une boucle réflexe, médiée exclusivement par des afférences musculaires. Cependant, le fonctionnement de ce réflexe serait en réalité beaucoup plus complexe, régi à la fois par la sensibilité de nos fuseaux neuromusculaires, mais également par de multiples facteurs tels que les mécanismes de l’inhibition présynaptique par l’intermédiaire d’interneurones recevant des ramifications nerveuses de nombreuses afférences (e.g. Ib, récepteurs cutanés, activité agoniste et antagoniste) et pour finir par des innervations provenant du cortex moteur. Toutefois, ces modulations spécifiques liées à l’excentrique seraient majoritairement conditionnées par des modulations de l’inhibition présynaptique. Malheureusement à ce jour, cette hypothèse reste encore à confirmer chez de participants sains jeunes, mais aussi âgés. L’objectif de ce travail de thèse sera dans un premier temps de caractériser l’influence du régime de contraction excentrique sur les mécanismes de l’inhibition présynaptique chez des participants sains jeunes et âgés. Pour cela, nous utiliserons des techniques de stimulations nerveuses spécifiques (i.e. réflexes H conditionnés et répétés dans des intervalles de temps différents) durant des contractions (i.e. excentriques, isométriques et concentriques) afin d’apprécier les ajustements présynaptiques. Ensuite, nous évaluerons l’influence que peut avoir la longueur musculaire sur ces mêmes mécanismes. Enfin, nous terminerons par identifier le lien qu’il peut exister entre les adaptations nerveuses à l’excentrique et l’apparition des dommages musculaires chez des individus sains jeunes et âgées .
Un programme de renforcement pré-opératoire est-il pertinent avant une reconstruction du ligament croisé antérieur de type Droit Interne - Demi Tendineux (DIDT) ?
À ce jour, la place de la rééducation post-opératoire des suites d’une rupture des ligaments croisés n’est plus à démontrer. Si des critères sur le retour à la participation aux activités physiques et sportives sont établis, 33% des patient opérés ne retrouvent pas le même niveau de pratique. Cette observation peut s’expliquer par une altération de l’amplitude articulaire, du volume musculaire, de la force, ou encore d’une appréhension à l’exercice. Cependant, les effets de la rééducation pre-opératoire restent moins circonscrits. Si le recours à cette dernière est fréquente pour certaines pathologies (e.g. rééducation pré-opératoire à une lobectomie pulmonaire, ou à une mise en place d’une prothèse totale de genou), elle reste confidentielle dans le cadre d’une ligamentoplastie de genou. Pourtant, elle pourrait s’avérer bénéfique à long terme (récupération post-opératoire).
Nous émettons l’hypothèse qu’un entraînement pre-opératoire permettrait i) d’améliorer la qualité structurelle et fonctionnelle des tendons prélevés lors de la ligamentoplastie, ii) améliorer la récupération des capacités durant la phase de rééducation post-opératoire et iii) réduire le risque de re-rupture. L’intensité, le volume d’entrainement musculaire défini par la charge, le nombre de répétitions et séries permettant de générer des adaptations indispensables au succès de la rééducation pre-opératoire sera le centre de nos préoccupations. Ce travail de recherche permettra de développer l’utilisation du renforcement musculaire en kinésithérapie afin d’améliorer les qualités musculaires et tendineuses nécessaires aux patients en rééducation, en particulier en le mettant en place en anticipation de la chirurgie prévue.
Optimisation des interactions muscle-tendon pour l'amélioration de la performance lors de tâches plurisegmentaires
Mots clés : muscle-tendon, raideur, plurisegmentaire, saut vertical
Direction : S. Dorel; Co-direction : A. Nordez
La littérature montre qu’il est avantageux pour l’homme de bénéficier de structures tendineuses sur le plan fonctionnel pour diverses raisons: i) protéger les fibres musculaires de dommages liés à un étirement excessif, ou ii) stocker et restituer de l’énergie élastique et limiter les modification de longueur des fibres musculaires afin de réduire le coût énergétique de la locomotion, ou iii) bénéficier d’un effet catapulte permettant de maximiser la performance motrice lors de tâches explosives. Des études nous montrent aujourd’hui qu’il est nécessaire de déterminer la nature des interactions dynamiques faisceau-tendon afin de mieux en comprendre les contraintes et ainsi d’être capable dans un deuxième temps de proposer un entraînement adapté, c’est-à-dire qui cible certaines adaptations spécifiques au niveau des composantes contractiles (e,g, augmentation de la force maximale, de la longueur des faisceaux) et/ou des composantes élastiques série (e,g, augmentation de la raideur).
Ce projet a pour ambition générale de mieux comprendre les facteurs optimisant les interactions muscle-tendon lors de tâches plurisegmentaires. Nous nous intéresserons à la fois aux muscles distaux (e.g. fléchisseurs plantaires), les plus fréquemment étudiées dans la littérature, mais également aux muscles plus proximaux (e.g. extenseurs de genou) dont les propriétés mécaniques diffèrent des muscles distaux. Nous étudierons principalement une activité plurisegmentaire : le saut vertical.
Effets de la rééducation par contractions excentriques sur la fonction motrice et la structure musculaire chez les personnes présentant une parésie spastique à la suite d'un accident vasculaire cérébral ou d'une lésion médullaire
Mots clés : parésie spastique, excentrique, AVC, blessés médullaires
Direction : R. Gross ; Co-direction: G. Le Sant, T. Cattagni
L’objectif principal de ce projet est de déterminer les effets de l’entraînement excentrique, en phase subaiguë de l’AVC et de la lésion médullaire, sur le moment de force produit au niveau de l’articulation de la cheville. Il visera à mieux comprendre les adaptations générées par l’entraînement excentrique en évaluant les aspects, en particulier neurologiques, qui sous-tendent les modifications de la motricité volontaire. La performance motrice de la cheville étant importante pour les capacités fonctionnelles, les déficiences motrices pourraient être réduites et la sévérité du handicap diminuée par l’entraînement excentrique.
Ce projet visera également à identifier si des paramètres mesurés peuvent être complémentaires de ceux issus de l’examen clinique du patient (i.e. biomarqueurs) pour faire progresser les modalités d’évaluation et d’intervention en neuro-rééducation motrice.
Enfin, ce projet visera à déterminer si l’activité de l’entrée neuromodulatrice est modifiée à la suite d’un AVC sur les muscles de la jambe (i.e. triceps surae et tibialis anterior) et si ces modifications sont reliées aux hyperactivités musculaires et aux troubles moteurs. Ces améliorations de nos connaissances physiopathologiques pourraient conduire à termes à de nouvelles pistes thérapeutiques ciblant l’entrée neuromodulatrice.
Gestion collective du stress et optimisation de la performance : rôle du leadership sportif et de la qualité des relations au sein des équipes sportives.
Mots clés : performance sportive, gestion collective du stress.
Direction : J. Saury; Co-direction: J. Doron et N. Lienhart
Chaque jour, à l’entrainement ou en compétition, les athlètes doivent affronter de nombreuses sources de stress. Pour faire face, les athlètes mettent en place des stratégies que l’on appelle des stratégies de coping.
Jusqu’ici les recherches se sont essentiellement concentrées sur la dimension intrapersonnelle de la gestion du stress. Pourtant, ces stratégies d’adaptations peuvent être collectives. En effet, au sein d’une équipe sportive, lorsqu’une source de stress devient « notre » stresseur, qu’il est alors de « notre » responsabilité commune d’y faire face et que nous mettons en œuvres des stratégies collectives, on parle de Communal Coping. Des travaux ont récemment contribué à mettre en évidence les différents types de stratégies collectives utilisés pour faire face à des sources de stress communes rencontrées en match. Néanmoins, les connaissances sur le communal coping en sport nécessitent d’être étendues afin de comprendre les processus sociaux qui permettent la mise en action de ces stratégies collectives. Une des voies de recherche privilégiée dans le cadre de ma thèse est d’identifier les facteurs psycho-sociaux et relationnels qui peuvent expliquer l’engagement des individus dans des processus interpersonnels de gestion du stress. Mon projet de thèse vise à mieux comprendre comment les athlètes interagissent au sein de leur environnement social et adoptent des stratégies collectives de coping conduisant à la performance. Je m’intéresse particulièrement à l’influence du leadership sportif et de la qualité des relations interpersonnelles au sein des équipes sur le développement et la mise en œuvre de stratégies collectives de coping. Plus précisément, ce projet de recherche ambitionne de : (1) caractériser les stratégies collectives de coping des équipes sportives et leur lien avec la performance en situation de stress; (2) identifier les facteurs psychosociaux (i.e., leadership sportif, qualité des relations interpersonnelles) favorables à l’adoption de stratégies collectives de coping qui conduisent à un fonctionnement collectif optimal et à la performance en situation de stress; et (3) optimiser les stratégies collectives de gestion du stress des équipes sportives par l’intermédiaire d’un programme d’entrainement mental. La prise en compte de la dimension interpersonnelle de l’adaptation au stress offre ainsi des perspectives prometteuses d’étude de la gestion du stress en sport collectif tant du point de vue scientifique que pratique. Une meilleure compréhension de l’engagement des équipes dans des stratégies de coping collectives efficaces pourrait permettre d’envisager des perspectives d’optimisation de la performance en sport collectif, et plus particulièrement en hockey sur glace.
Cette thèse a reçu un financement de l’Association Nationale Recherche Technologie sous la forme d’une convention CIFRE N° 2021/0396 en partenariat avec l’équipe professionnelle de hockey sur glace des Ducs d’Angers.
Quantification de la charge interne d'entraînement musculaire : vers une prédiction et une optimisation des adaptations musculaires
Mots clés : entraînement, adaptations musculaires, neuromusculaire
Direction : A. Nordez ; Co-encadrant: L. Lacourpaille
A ce jour, on compte 210 000 salles de fitness et 183 millions de membres à travers le monde. Ces lieux permettent, selon les activités, de s’entrainer contre
L’objectif principal de ce projet est donc de développer une méthode d’estimation des contraintes musculaires, et donc de la charge interne d’entrainement musculaire afin de prédire et d’optimiser les adaptations liées à nos protocoles d’entrainement ou de rééducation.